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jeudi 27 décembre 2012

Nuggets maison au basilic


Si vous avez des enfants, les nuggets font sans doute partie des plats récurrents à la maison, n'est-ce pas ? Seulement voilà, les nuggets industriels, on ne sait pas toujours ce qu'il y a dedans, et s'il y a plusieurs petits bouts autour de la table, ça revient vite cher, aussi.
Alors pourquoi ne pas les préparer vous même ?
Cette recette est ultra simple à réaliser, je l'ai découverte lors d'un atelier Tupperware, elle fait appel à de nombreux ustensiles de la marque, mais peut être réalisée sans peine avec les éléments que nous avons tous en cuisine, que l'on soit Tupp'Addict ou non. Et elle a la particularité d'utiliser une préparation de mayonnaise...Sans œuf !
Allez, j'vous montre !


Pour 6 personnes, il vous faut...

- 600 gr de morceaux de poulet ou de dinde, un peu épais.
- 150 ml de chapelure (7/8 biscottes mixées conviennent parfaitement).
- 10 feuilles de basilic frais, ou 2 cuillères à soupe de basilic déshydraté.
- 50 ml de lait concentré entier non sucré.
- 15 ml de moutarde.
- 150 ml d'huile.
- Sel et poivre.


- Détailler la volaille en gros dés, suffisamment épais.
- Préchauffer le four à 220 °C.
- Préparer la panure : hacher ensemble les biscottes, le basilic, le sel, le poivre.
- Préparer la mayonnaise sans œuf : à l'aide d'un batteur, mélanger le lait concentré, la moutarde, et l'huile. Saler et poivrer, et fouetter encore un peu jusqu'à ce que la mayonnaise soit suffisamment ferme.
- Dans un saladier, verser 50 ml de mayonnaise. Rouler les morceaux de poulet d'abord dans la mayonnaise, puis dans la chapelure. Disposer les nuggets sur une plaque convenant à la cuisson au four, et enfourner pour 13 à 15 minutes, à 220°C.
- Déguster bien chaud, avec des quartiers de pommes de terre grillés au four, façon potatoes, et le reste de mayonnaise.



Ces nuggets simples à préparer peuvent être parfumés de différentes manières, en modifiant les épices ajoutées à la chapelure, ou en ajoutant à la mayonnaise du curry, du concentré de tomates, ou de l'aneth, par exemple. On peut également les préparer avec des morceaux de saumon, pour remplacer le poulet.


Bon appétit ! :-)

Perles du Japon aux fruits rouges


Dans la famille "ingrédients perdus dans les tréfonds de la cuisine", il y avait cette petite boîte de Perles du Japon, pas encore ouverte, achetée un jour d'égarement il y a plusieurs mois. J'avais sûrement une idée en tête bien précise, seulement voilà, j'ai oublié...
Alors que faire avec les Perles du Japon ? Ceux qui connaissent un peu savent qu'on peut aussi bien les consommer salées ou sucrées, notamment dans les potages, tout comme le Tapioca d'ailleurs.
En réalité, il s'agit presque de la même chose, puisque l'un comme l'autre est réalisé à base de fécule de manioc. Leur différence réside dans leur degré de transformation : en effet, les Perles du Japon sont travaillées afin d'être parfaitement rondes et lisses, alors que le tapioca est beaucoup moins raffiné, et ressemble davantage à des petites boules plus irrégulières. Voilà pour l'instant culture ! :-)
Pour réaliser ce petit dessert vite fait, j'ai fait appel à mes souvenirs : en effet, si le tapioca divise car finalement peu de gens l'apprécient, moi il me rappelle l'enfance et la famille, puisque ma maman nous en préparait quelquefois, notamment en cas de fin de mois difficile : avec du sucre, de la confiture, ça cale bien, c'est nourrissant, et ça ne coûte pas très cher. Alors peut-être en avez-vous gardé un mauvais souvenir, mais qui sait, vos petits bouchons pourraient bien apprécier :-)


Pour 4 verrines, il vous faut...

- 50 cl de lait.
- 20 gr de sucre blanc.
- 30 gr de sucre saveur framboise (Beghin Say)
- 100 gr de Perles du Japon.
- 1 sachet de sucre vanillé.
- 8 cuillères à soupe de confiture de fruits rouges (ici, de la confiture de groseilles).


- Dans une casserole, porter le lait à ébullition.
- Lorsque le lait bout, ajouter le sucre blanc, le sucre framboise, et le sucre vanillé, puis bien remuer.
- Ajouter aussitôt les Perles du Japon en pluie, et laisser cuire à feu doux pendant 30 minutes, en remuant régulièrement. La cuisson est terminée lorsque les Perles sont moelleuses et ont absorbé tout le lait.
- A l'aide d'une fourchette, détendre la confiture, et déposer deux cuillères à soupe au fond de chaque verrine.
- Répartir ensuite les Perles du Japon dans les 4 verrines, et déguster tiède ou froid, selon votre goût. On peut également décorer le dessus des verrines avec quelques vermicelles au chocolat, ou quelques petites perles de sucre colorées.


Retour en enfance garanti ! J'ai utilisé le fameux sucre framboise qui m'a été offert par une amie, et que j'apprécie beaucoup car il permet de varier les saveurs, aussi bien dans les desserts tous simples que dans les pâtisseries plus élaborées. J'ai choisi de faire moitié moitié avec le sucre blanc, mais on peut tout aussi bien utiliser exclusivement du sucre aromatisé. Pour information, Beghin Say fait également d'autres saveurs, parmi lesquelles la vanille, la noix de coco, la cannelle, ou le citron.


Bon appétit ! :-)

Gâteau invisible aux pommes


Un gâteau invisible ? Pourquoi, me direz-vous ? Et bien tout simplement parce que la recette est ainsi faite, que lorsque vous plongez les pommes dans la pâte, elles l'absorbent littéralement, à tel point qu'on dirait qu'il n'y a plus de pâte, seulement des pommes ! Cette recette a fait le tour de la blogosphère, et je l'ai lue à maintes reprises, le temps était venu cette fois, de la réaliser à mon tour ! J'ai choisi de le préparer à l'occasion des 25 ans d'un de mes meilleurs amis, et comme je suis très romantique, je l'ai fait en forme de cœur. (Oui oui oui !)


Pour 6 à 8 personnes, il vous faut...

- 5/6 pommes.
- 2 oeufs.
- 100 ml de lait.
- 70 gr de farine.
- 50 gr de sucre en poudre.
- 20 gr de beurre fondu.
- 1 sachet de levure chimique.
- 1 pincée de sel.
- 1 cuillère à soupe de rhum.


- Tout d'abord, préchauffer le four à 200 °C.
- Tamiser ensemble la farine, la levure et le sel, et réserver le mélange.
- Dans un saladier, battre les œufs entiers avec le sucre en poudre, jusqu'à ce que le mélange blanchisse et soit mousseux.
- Ajouter ensuite le beurre fondu, le lait, le rhum, et fouetter à nouveau.
- Ajouter le mélange de poudres tamisées tout en continuant de fouetter.
- Éplucher et trancher finement les pommes, et les ajouter à la pâte au fur et à mesure. C'est là que le nom du gâteau prend tout son sens : à peine les rondelles de pommes touchent-elles la pâte qu'elles semblent l'absorber totalement, à tel point qu'on dirait que la pâte disparait et que les pommes gonflent. Ne craignez rien, la pâte n'a pas vraiment disparu, et sera bien présente pendant et après la cuisson :p
- Beurrer et fariner si besoin votre moule, et verser la pâte à l'intérieur, en veillant à ce que les pommes soient équitablement réparties sur toute la surface.
- Enfourner pour 35 minutes à 200 °C. Laisser tiédir avant de démouler, et saupoudrer de sucre glace.




Petite astuce pour ce gâteau : plus les pommes sont tranchées finement, plus l'effet de superposition est réussi. Je les ai tranchées à la mandoline, et j'ai été très satisfaite du résultat. Ce gâteau m'a même rappelé le gâteau sacré de chez mamie, qu'on mangeait souvent au goûter en sortant de l'école, et la barre est pourtant très haute ! Du coup, je soupçonne mamie d'avoir inventé sans même le savoir le concept du gâteau invisible...

Bon appétit ! :-)




Forêt-Noire


L'année dernière, mes sœurs m'ont offert pour mon anniversaire Le Larousse de la Cuisine. Je suis encore loin d'en avoir fait le tour, mais j'ai déjà adopté quelques recettes, et notamment celle de la Forêt-Noire, que j'avais essayé à Noël l'année dernière, et que j'ai encore réalisé cette année...Serait-elle en train de devenir mon dessert de Noël fétiche ?!

La recette d'origine est prévue pour réaliser trois génoises de 15 cm de diamètre. Mes moules à moi sont un peu plus grands, j'ai donc revu les proportions afin de réaliser trois génoises de 21 cm de diamètre. Si vous utilisez réellement des moules de 15 cm, les 2/3 des quantités ci-dessous suffisent.

La Forêt-Noire a parfois la réputation d'être compliqué à faire et pourtant il s'agit essentiellement d'un travail d'assemblage. Côté pâtisserie, il suffira simplement de soigner la préparation des génoises, et de réaliser une chantilly. Alors à vous de jouer !


Pour 12 personnes, il vous faut...

Pour les génoises :

- 225 gr de beurre.
- 9 œufs.
- 1 à 2 cuillères à café de vanille liquide.
- 360 gr de sucre en poudre.
- 90 gr de farine.
- 120 gr de cacao non sucré.


Pour la garniture :

- 500 gr de cerises au sirop, dénoyautées.
- 100 gr de chocolat noir.


Pour le sirop d'imbibage :

- 250 ml du jus des cerises.
- 2 cuillères à soupe de kirsch.


Pour la crème chantilly :

- 60 cl de crème liquide entière.
- 60 gr de sucre glace.
- 3 cuillères à café de kirsch.



1. Préparer les génoises.

- Préchauffer le four à 190°C.
- Faire fondre le beurre coupé en dés. Petite astuce que j'utilise souvent : je coupe le beurre dans un récipient qui supporte la chaleur, et je le pose sur la lèchefrite du four pendant le préchauffage, pour que le beurre fonde tout doucement, pendant que je commence la préparation.
- Dans un saladier, verser les œufs entiers, la vanille liquide, et le sucre en poudre. A l'aide d'un fouet électrique, battre à pleine puissance pendant 10 minutes afin que le mélange soit mousseux et épais. Cette étape peut sembler longue et pénible mais elle est vraiment très importante. Plus le mélange aura pris du volume, plus les génoises seront aérées et légères, après cuisson.
- Tamiser ensemble la farine et le cacao amer, puis l'ajouter par petites quantités à la pâte précédente. Mélanger délicatement à l'aide d'une spatule souple, afin de bien incorporer le chocolat.
- Incorporer ensuite le beurre fondu petit à petit, deux cuillères à soupe à la fois, en mélangeant au fur et à mesure.
- Répartir la pâte équitablement dans trois moules ronds, beurrés et farinés si besoin. Moi j'utilise des moules à manqué en silicone, qui sont très pratiques.
- Enfourner les génoises pour 15 à 20 minutes, à 190°C. Surveiller la cuisson : les génoises doivent rester moelleuses, mais la pointe d'un couteau doit en ressortir sèche. Une fois sorties du four, les laisser refroidir complètement avant de les démouler.


2. Préparer la crème Chantilly.

- Battre la crème liquide entière très froide à l'aide d'un batteur. Personnellement j'utilise toujours mon Speedy Chef qui est certes manuel mais très efficace.
- Quand la crème est montée, ajouter le sucre glace et continuer de fouetter tout en versant le kirsch, jusqu'à ce que la chantilly soit suffisamment ferme.
- Réserver au frais jusqu'au moment de dresser le gâteau.


3. Préparer le sirop d'imbibage.

- Dans une casserole, porter à ébullition le jus des cerises au sirop et le kirsch.
- Ce sirop encore chaud servira à imbiber les génoises au moment du dressage.


4. Dresser la Forêt-Noire.

- Poser la première génoise dans un plat de service. L'imbiber avec le sirop encore chaud, à l'aide d'un pinceau souple. Recouvrir la génoise avec un tiers de la chantilly, sur un bon centimètre d'épaisseur. Disposer un tiers des cerises dénoyautées.
- Poser la seconde génoise délicatement et procéder de la même manière : imbibage, crème Chantilly, cerises.
- Poser la troisième génoise. Napper le dessus ainsi que les côtés avec la Chantilly restante et lisser à l'aide d'une spatule souple. Répartir le reste des cerises sur le dessus du gâteau.
- Râper finement le chocolat noir, et répartir les copeaux sur le dessus et les côtés du gâteau.
- Placer la Forêt-Noire au frais jusqu'à l'heure du dessert.






Au final, la Forêt-Noire est un dessert intéressant car on peut le préparer en grande partie la veille. Cette année, nous n'étions pas à la maison pour Noël. J'ai donc préparé les génoises la veille, et j'ai emporté avec moi la crème liquide, le sucre glace, les cerises, le chocolat, ainsi que le sirop déjà prêt, dans un shaker. J'ai monté ma Chantilly sur place le matin même, et dressé le gâteau dans la foulée.
Si vous n'avez pas de transport à faire, la Forêt-Noire peut se préparer entièrement la veille sans problème. Elle n'en sera que meilleure car le sirop aura eu le temps de parfumer les génoises. 





Bon appétit ! :-)

Carrés citron aux speculoos


Il y a quelques jours, alors que j'étais en pénurie de pas mal de choses dans la cuisine, j'ai voulu tenter des petits carrés au citron. Malheureusement, quand il manque trop de choses, le résultat est certes bon, mais rarement présentable ! Quelques courses plus tard, voici enfin les petites gourmandises que j'avais en tête. Si comme moi vous êtes dingue de citron, vous allez adorer !


Pour 30 petits carrés, il vous faut...

Pour la pâte :

- 125 gr de beurre mou.
- 40 gr de sucre glace.
- 150 gr de spéculoos.
- 100 gr de farine.

Pour la crème :
- 3 œufs.
- 150 gr de sucre.
- 35 gr de farine.
- 2 citrons (zestes et jus).


- Préchauffer le four à 180 °C.
- Tapisser un moule carré de papier sulfurisé. Le mien fait environ 23 cm de côté. Plus le moule sera large, plus les carrés seront épais, et vice versa.
- Dans un saladier, fouetter le beurre mou avec le sucre glace.
- Mixer finement les spéculoos et les ajouter au mélange de beurre et de sucre.
- Ajouter petit à petit la farine tout en mélangeant.
- Garnir le moule avec cette pâte et enfourner pour 15 à 20 minutes à 180 °C.
- Préparer la crème : fouetter les œufs entiers avec le sucre. Ajouter la farine en pluie, et mélanger. Ajouter ensuite deux ou trois cuillère à soupe de zestes de citron, puis environ 100 ml de jus de citron.
- Lorsque la pâte est cuite, verser la crème dessus, et enfourner à nouveau pour 20 minutes. Prolonger la cuisson si la crème n'est pas assez ferme. A la sortie du four, saupoudrer de sucre glace.
- Laisser refroidir avant de couper en petits carrés et de déguster.


Bon appétit ! :-)

dimanche 23 décembre 2012

Opera


Comme d'habitude, j'ai un retard pas possible sur la mise en ligne de mes articles, mais cette recette là devrait réussir à me faire pardonner :-) Et quelque chose me dit qu'en ces périodes de fêtes, il y en a encore quelques un(e)s qui cherchent désespérément un dessert qui sort de l'ordinaire pour Noël. Ne cherchez plus : il est là !

Je l'ai réalisé à l'occasion des vingt ans de ma petite sœur en novembre : j'avais en tête un gâteau vraiment familial, grand format, et multicouches. Avec du chocolat, bien sûr, et c'est là que l'Opera s'est imposé de lui-même. Étant à ce moment-là dans la cuisine de ma maman (comprendre four à chaleur tournante et robot pâtissier à disposition :p), je me suis lancée en me disant que ça ne devait pas être si difficile.

En réalité, réaliser un Opera n'est pas compliqué, seulement il ne faut pas nier que ça prend beaucoup de temps et qu'il faut être plus précis et soigneux que jamais, pour qu'il soit aussi beau que bon (et encore, je suis loin de me considérer pour la reine de l'esthétique, bien loin de là...même si j'essaie de faire des efforts de ce côté là).

La recette se déroule en quatre étapes : préparer le biscuit, appelé "biscuit Joconde", puis une crème au beurre au café, puis une ganache au chocolat noir, et enfin un sirop de café qui servira à imbiber le biscuit. Enfin viendra la dernière et très importante étape du dressage, mais chaque chose en son temps :-)

Il s'agit ici de grandes quantités, si vous le réalisez pour un repas en petit comité, je vous conseille d'ajuster les proportions au nombre de vos convives. Il ne faut pas oublier non plus que c'est un gâteau que l'on sert en petites portions, sous peine de ne jamais le digérer, et de ne pas l'apprécier.


Pour 24 parts, il vous faut...

Pour le biscuit Joconde (3 plaques à pâtisserie rectangulaires) :
- 80 gr de farine.
- 200 gr de poudre d'amandes.
- 300 gr de sucre glace.
- 50 gr de beurre doux.
- 8 oeufs entiers.
- 8 blancs d'oeufs.
- 50 gr de sucre en poudre.


Pour la crème au beurre au café :
- 8 jaunes d'oeufs (si vous avez bien suivi, vous observerez que vous avez justement déjà utilisé les 8 blancs correspondant, pour le biscuit).
- 250 gr de sucre en poudre.
- 500 gr de beurre mou.
- 4 cuillères à soupe de café très fort, ou d'extrait de café.
- 180 ml d'eau.


Pour la ganache au chocolat :
- 600 gr de crème entière liquide très froide.
- 600 gr de chocolat noir.
- 4 bouchons de rhum.


Pour le sirop au café :
- 100 gr de sucre en poudre.
- 100 gr d'eau.
- 20 cl de café fort.
- 5 cl de rhum.


C'est parti pour la préparation !

1. Commençons par le biscuit Joconde.

- Préchauffer le four à 240 °C.
- Faire fondre le beurre et le laisser tiédir.
- Dans un saladier, verser la farine, la poudre d'amandes, et le sucre glace, tamisés ensemble. Ajouter deux oeufs entiers aux poudres, puis mélanger pendant 10 minutes au batteur électrique ou au robot.
- Ajouter ensuite les 6 oeufs restants, un par un, tout en continuant de battre.
- Incorporer ensuite le beurre encore tiède au mélange de poudres. Le beurre ne doit pas être trop chaud, sinon il fera retomber le biscuit, ni trop froid, sinon il risque de faire des grumeaux et de mal se mélanger.
- Dans un autre récipient, monter les blancs en neige ferme et les serrer avec les 50 gr de sucre en poudre. Quand les blancs font le bec d'oiseau, les incorporer délicatement au mélange de poudres et d'oeufs, à l'aide d'une spatule souple.
- Séparer la pâte en trois parts égales, et les étaler sur des plaques à pâtisserie rectangulaires, sur environ un demi centimètre d'épaisseur. Lisser la surface à l'aide d'une spatule pour répartir uniformément et enfourner pour 8 à 10 minutes, à 240 °C.

C'est tout pour le biscuit ! il suffit de le surveiller un peu : il doit être blond sans être trop foncé, à la sortie du four.


2. Passons à la crème au beurre au café.

- Dans une casserole, faire bouillir l'eau avec le sucre en poudre.
- Verser ce mélange sur les jaunes d'oeufs, et fouetter vigoureusement.
- Ajouter l'extrait de café, et laisser refroidir.
- Quand le mélange est refroidi, incorporer le beurre mou coupé en dés, et fouetter le tout au batteur, suffisamment longtemps pour que la crème atteigne la bonne texture, puis laisser reposer jusqu'au moment du dressage.


3. Préparons la ganache au chocolat.

- Dans un saladier, hacher le chocolat noir.
- Dans une casserole, faire bouillir la crème entière, et la retirer immédiatement du feu.
- Verser la crème bouillante sur le chocolat haché. Laisser fondre en remuant régulièrement avec une petite spatule, puis ajouter le rhum, et mélanger à nouveau.
- Réserver jusqu'au moment du dressage.


4. On approche du but : il ne reste que le sirop au café !

- Faire bouillir ensemble l'eau et le sucre.
- Ajouter le café, puis le rhum, bien mélanger et ôter du feu.


5. Passons au montage !

- Disposer une première plaque de biscuit sur un plat suffisamment grand.
- Imbiber le premier biscuit de sirop de café à l'aide d'un pinceau.
- A l'aide d'une spatule ou d'une corne de pâtisserie, étaler la moitié de la crème au beurre au café de manière uniforme sur toute la surface du gâteau : il doit y avoir environ la même épaisseur de crème que de biscuit. Lisser soigneusement, et si besoin laisser prendre un peu au frais.
- Imbiber un côté du second biscuit de sirop au café, le retourner sur la base du gâteau, et imbiber la seconde face.
- A l'aide d'une spatule, étaler la moitié de la ganache au chocolat noir de manière uniforme, et bien lisser la surface. Il est très important de bien lisser entre chaque couche, pour que le gâteau une fois terminé soit le plus régulière possible. Laisser reposer un peu au frais si besoin.
- Imbiber ensuite une face du troisième et dernier biscuit, puis procéder comme auparavant : le retourner sur la base du gâteau, et imbiber la seconde face.
- Répartir ensuite la seconde moitié de la crème au beurre (en mettre un peu de côté pour la déco du gâteau une fois terminé). Bien lisser à nouveau et remettre au frais si besoin.
- Terminer avec le reste de ganache au chocolat, et lisser très soigneusement car il s'agit du dessus du gâteau. Faire prendre le tout au frais le temps nécessaire : le mieux étant de préparer ce gâteau la veille, ça évite la corvée en cuisine du jour J, et l'ensemble n'en sera que plus parfumé.
- Lorsque l'Opera est bien pris, tailler les bords du rectangle pour qu'il soit bien régulier et que les couches soient plus nettes. J'ai utilisé simplement un grand couteau dont j'ai passé la lame quelques instants sous l'eau chaude, ce qui permet d'avoir une découpe bien propre.
- A l'aide d'une poche à douille, décorer la surface de l'Opera avec le restant de crème au beurre, et laisser au frais jusqu'à l'heure de déguster.



Voilà, l'Opera est enfin prêt à être dégusté ! Vivement l'heure du dessert...
Honnêtement, je ne vais pas vous mentir, la réalisation de ce dessert est ultra longue, il faut compter une bonne après-midi de travail, si l'on veut que les crèmes reposent un peu et que les biscuits aient le temps de refroidir, sans oublier les petits temps de repos entre les différentes couches.
Ajoutons à ça que je n'étais pas dans ma cuisine, donc j'ai perdu pas mal de temps à papillonner à la recherche de l'ustensile perdu. Mais très franchement, le résultat vaut largement le travail fourni. Ce gâteau est une pure merveille, une bombe atomique de parfums : il y avait 20 personnes à table ce jour-là, et je peux vous dire que personne n'a boudé le dessert ;-)


Bon appétit, et Joyeuses Fêtes ! :-)


mardi 18 décembre 2012

Macarons chèvre et basilic


Voici une recette de macarons que j'ai préparés pour un apéritif de dimanche, à l'occasion de l'anniversaire de ma petite sœur. Le bilan a été mitigé, en effet, tout le monde n'apprécie pas le petit goût sucré des coques, qui tranche avec la garniture salée. Mais dans l'ensemble les convives ont bien aimé tout de même ! A réserver aux amateurs de sucré salé donc, vous l'aurez compris ! En piste !

Pour une trentaine de petits macarons, il vous faut...

Pour les coques :
- 3 blancs d’œufs.
- 30 gr de sucre en poudre.
- 200 gr de sucre glace.
- 125 gr de poudre d'amandes.
- Un peu de basilic finement haché.

Pour la garniture :
- 1 fromage de chèvre frais (150 gr environ, si mes souvenirs sont bons, ça m'apprendra à publier un mois après avoir réalisé la recette...)
- 50 ml de crème liquide.
- Du basilic frais, ou déshydraté.
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive.
- Une pincée de poivre.

- Pour commencer, préparer les coques :

- Mélanger le sucre glace et la poudre d'amandes, mixer le tout, et tamiser le mélange pour obtenir une poudre la plus fine possible.
- Monter les blancs d’œufs en neige avec 10 gr de sucre en poudre. Quand ils commencent à prendre, ajouter le reste du sucre et augmenter la vitesse pour serrer les blancs en neige ferme. Petite astuce, l'idéal est d'utiliser des blancs d’œufs qui ont été séparés des jaunes depuis deux/trois jours, et qui ont été laissé à température ambiante durant les heures précédant la réalisation de la recette. Ça fonctionne parfaitement bien avec des blancs d’œufs congelés, pourvu qu'on les sorte suffisamment à l'avance du congélateur.
- Avec une spatule souple, incorporer les blancs au mélange de poudres.
C'est le moment d'ajouter votre colorant si vous choisissez d'en utiliser. Autre astuce : si vous utilisez du colorant liquide, il vaut mieux l'incorporer aux blancs montés en neige. Si vous utilisez du colorant en poudre, mélangez le à la poudre d'amandes et au sucre glace.
Quand les blancs sont bien incorporés, continuer à mélanger encore pendant une petite minute, afin de bien lisser la pâte.
- Déposer sur une plaque de cuisson du papier sulfurisé, ou des feuilles de cuisson silicone, sur lesquelles les coques vont être dressées.
A l'aide d'une poche à douille, dresser de petits disques de pâte suffisamment espacés, et tous de taille régulière, afin d'éviter que la cuisson ne soit inégale.
Parsemer les surfaces des coques d'un peu de basilic haché pour parfumer les macarons.
C'est le moment de laisser croûter les macarons, à l'air libre, pendant au moins une heure.
Pendant ce temps, préchauffer le four à 160 °C. Les macarons sont prêts à être enfournés quand un doigt passé sur les coques ne laisse plus de trace de pâte.
- Pour cuire les coques, enfourner les plaques dans le four chaud, de préférence en bas du four. Si vous avez un four à chaleur tournante, vous avez la chance de pouvoir mettre vos plaques toutes en même temps, et à n'importe quelle hauteur ! =) Laisser cuire dix minutes, à 160 °C, et sortir les plaques du four avec précaution.

- Préparer la garniture :
- Écraser à la fourchette le fromage de chèvre, et ajouter le basilic haché, l'huile d'olive, et le poivre. Bien mélanger le tout.
- Monter les 50 ml de crème en chantilly, et incorporer cette chantilly au mélange à base de chèvre, afin de le rendre mousseux. Goûter et rectifier l'assaisonnement si besoin.
- Une fois que les coques sont refroidies, il est temps de les garnir avec cette mousse de chèvre au basilic, et d'assembler les coques deux par deux.
- Réserver les macarons au frais jusqu'au moment de les déguster : l'idéal est de les préparer la veille.


Bon appétit ! :-)

lundi 17 décembre 2012

Madeleines chèvre estragon


En manque d'idées pour l'apéro ? Et si vous pensiez aux madeleines qu'on aimait tant pour le goûter, mais cette fois-ci en version salée ? Allez, j'vous montre !


Pour 18 madeleines, il vous faut...

- 2 œufs.
- 75 ml d'huile.
- 25 gr de fromage râpé.
- 75 gr de farine.
- 1 sachet de levure chimique.
- 100 gr de fromage de chèvre.
- 15 ml d'estragon fraîchement ciselé, ou déshydraté.


- Pour commencer, préchauffer le four à 250 °C. Puis, séparer les blancs des jaunes.
- Dans un saladier, verser les blancs et les émulsionner à l'aide d'un fouet, jusqu'à ce qu'ils soient mousseux, sans les monter en neige, attention !
- Ajouter ensuite aux blancs d’œufs : les jaunes d’œufs, l'huile, le fromage râpé, la farine, la levure. Puis terminer par l'estragon et le fromage de chèvre en dés. Rectifier si besoin l'assaisonnement, avec sel et poivre. Bien mélanger à la spatule : la pâte est prête.
- Verser la pâte dans des moules à madeleines : pour moi, deux plaques silicone de 9 madeleines chacune. Baisser la température à 220 °C, et enfourner pour 5 minutes. Au bout de 5 minutes, baisser la température à 200 °C, et laisser cuire encore 4 à 5 minutes. C'est prêt ! Laisser refroidir, avant de servir l'apéro ;-)


Bon appétit ! :-)

Risotto carottes coco


Du riz rond, des carottes, un peu de lait de coco, quelques épices : et hop ! le tour est joué pour ce risotto avec un petit goût sucré, pas désagréable du tout !

Pour 4 personnes, il vous faut...

- 200 gr de riz rond.
- 4/5 carottes.
- 1 litre d'eau.
- 1 bouillon de volaille.
- 100 ml de vin blanc sec.
- 1 oignon.
- 1 échalote.
- 100 ml de lait de coco.
- 1 cuillère à café de curry.
- 1 cuillère à café de coriandre.
- 50 gr de parmesan.
- Huile d'olive.

- Pour commencer, éplucher et nettoyer les carottes, puis les faire cuire dans un grand volume d'eau, ou à l'autocuiseur, dans mon cas.
- Pendant ce temps, préparer le bouillon avec 1 litre d'eau et une tablette de bouillon de volaille.
- Hacher l'oignon et l'échalote, puis les faire revenir dans une casserole suffisamment grande avec un filet d'huile d'olive.
- Verser ensuite le riz dans la casserole, et le faire revenir jusqu'à ce qu'il soit translucide. 
- Ajouter le vin blanc et remuer jusqu'à absorption complète.
- Ajouter ensuite le bouillon louche après louche, en attendant bien à chaque fois que le riz ait absorbé le liquide. Remuer régulièrement.
- Lorsque tout le bouillon a été absorbé par le riz, ajouter les épices et le lait de coco, et mélanger à nouveau jusqu'à ce que le liquide soit absorbé par le riz.
- Hors du feu, terminer en ajoutant les carottes en rondelles, et le parmesan. Servir sans attendre : le risotto se mange bien chaud ! Si vous voulez le faire réchauffer au micro-ondes, pas de problème, mais il faut le faire à puissance moyenne.


Bon appétit ! :-)

dimanche 16 décembre 2012

Gâteau rapide aux pommes


Des invités surprise ? Envie d'un petit goûter ? Pas de panique, le gâteau express aux pommes va vous sauver la vie ! Et si vous n'avez pas de pommes, mettez-y des poires, des cerises, des fruits en tous genres,...soyons fous : Du chocolat !


Pour 8 à 10 parts, il vous faut...

- 2 œufs.
- 150 gr de sucre en poudre.
- 100 gr de beurre fondu.
- 10 cl de lait.
- 125 gr de farine.
- 1 sachet de levure.
- 3 ou 4 pommes, selon leur taille.

- Préchauffer le four à 190 °C.
- Dans un saladier, battre les œufs entiers avec le sucre.
- Ajouter le lait et le beurre fondu, et mélanger à nouveau.
- Ajouter la levure et la farine, puis mélanger à l'aide d'une spatule souple.
- Éplucher et couper les pommes en petits dés, et les ajouter à la pâte.
- Verser le mélange dans un moule à manqué (beurré et fariné si besoin, moi j'utilise un moule en silicone), puis enfourner pour 40 minutes, à 190 °C.

Je vous conseille fortement de garder cette pâte à gâteau sous le coude, simple suggestion... ;-)

Bon appétit ! :-)