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mardi 21 juillet 2015

Gougères au roquefort et graines de lin



Pour l'apéro, rien de tel que de cuisiner soi-même plusieurs petites choses à grignoter : c'est bien meilleur pour la santé que les produits industriels, et en plus ça revient moins cher.
Les gougères sont une recette que je fais souvent, et pourtant je me suis aperçue que je ne l'avais encore jamais partagée avec vous.
Il s'agit simplement, pour ceux qui ne connaissent pas, de pâte à choux à laquelle on ajoute souvent du fromage, ici j'ai choisi du roquefort, et des graines de lin.
Très faciles à réaliser, vous pouvez les adapter au contenu de votre frigo, pratique pour les visites imprévues :-)


Pour une quarantaine de petites gougères, il vous faut...

- 125 gr de lait.
- 125 gr d'eau.
- 100 gr de beurre.
- 150 gr de farine.
- 5 gr de sel.
- 200 à 250 gr d'oeuf.
- 80 gr de roquefort.
- Des graines de lin.


- Placer dans une casserole le lait, l'eau, le beurre et le sel. Porter à ébullition.
- Lorsque le mélange bout, verser la farine en une fois.
- Bien mélanger hors du feu, puis remettre cette panade à dessécher sur le feu quelques minutes.
- Retirer ensuite du feu, et incorporer progressivement les oeufs jusqu'à ce que la pâte à choux ait la bonne consistance : souple, non collante.
- Ajouter ensuite le roquefort émietté.
- Disposer de petits tas de pâte sur une feuille de cuisson, à la cuillère ou à l'aide d'une poche à douille, puis saupoudrer de graines de lin.
- Enfourner pour 20/25 minutes à 210°C puis 10 minutes à 175°C.

Laisser refroidir sur une grille avant de déguster.
Pour une version encore plus gourmande ou festive, n'hésitez pas à garnir vos gougères d'une crème à base de fromage frais et d'herbes par exemple :-)


Bon appétit ! :-)

lundi 20 juillet 2015

Moelleux au thé matcha, pistaches et pêches {en partenariat avec Palais des Thés}



Aujourd'hui je vous reparle encore de thé matcha, parce que j'adore ça et que ce petit goût végétal détonne vraiment avec les fruits d'été. Pour changer un peu de la framboise ou de la cerise, j'ai choisi cette fois la pêche, à choisir bien mûre et bien sucrée pour plus de gourmandise !
Il faut dire que ces "gâteaux verts" ont tendance à étonner les invités, on n'a pas forcément l'habitude de cette couleur en pâtisserie, mais leur étonnement est souvent doublé lorsqu'ils goûtent et qu'ils trouvent - pour la plupart - que c'est vraiment délicieux !

La recette a été un peu adaptée à ma sauce, mais à la base je l'ai trouvée sur le blog d'Amuses Bouche, au hasard de mes dérives sur Pinterest, qui donne toujours d'excellentes idées mais ne m'aide pas du tout à devenir moins éparpillée ^^


Pour un gâteau de 20 cm, (8/10 personnes), il vous faut...

- 120 gr de blancs d'oeufs.
- 80 gr de sucre en poudre.
- 90 gr de sucre glace.
- 50 gr de poudre d'amandes.
- 50 gr de poudre de pistaches.
- 80 gr de farine.
- 1 cuillère à café de levure chimique.
- 100 gr de beurre.
- 30 gr de pistaches concassées.
- 2 pêches bien mûres.


- Faire fondre le beurre au micro-ondes et laisser tiédir.
- Dans un cul de poule, mélanger les poudres : farine, levure, thé matcha, poudre d'amandes, poudre de pistaches, sucre glace.
- Monter les blancs en neige et les serrer en ajoutant le sucre en poudre progressivement.
- Incorporer les blancs montés aux poudres en soulevant la masse à l'aide d'une maryse.
- Ajouter le beurre fondu refroidi.
- Verser la pâte dans un moule de 20 cm, disposer les quartiers de pêche, et saupoudrer de pistaches concassées.
- Enfourner pour 30 minutes à 180°C, puis 15/20 minutes à 160°C.

Laisser refroidir quelques minutes avant de démouler, et déguster avec le café, ou une boule de glace pour le dessert.




Encore une fois, nous avons adoré le parfum du thé matcha, qui change un peu des habitudes. Merci à Palais des Thés Clermont-Ferrand pour leur confiance, et à Amuses bouche pour sa recette alléchante ;-)


Bon appétit ! :-)

dimanche 19 juillet 2015

Choux au citron meringués



Je vous propose aujourd'hui une recette toute simple, mais efficace !
La pâte à choux est celle que j'utilise toujours, vous aurez un peu trop de choux, mais mettez les au congélateur, ou faites davantage de crème, ça ne sera pas perdu pour les gourmands ! =)


Pour 10 choux, il vous faut...


Pour la pâte à choux :

-125 gr d'eau.
- 125 gr de lait.
- 100 gr de beurre.
- 3 gr de sel.
- 150 gr de farine.
- 250 gr d'oeuf entier, maximum.


Pour la crème citron :

- 150 gr de jus de citron.
- 100 gr de beurre.
- 150 gr de sucre.
- 180 gr d'oeuf entier.
- 10 gr de maïzena.


Pour la meringue italienne : (vous en aurez trop mais elle se congèle aussi et il est difficile d'en faire moins)

- 100 gr de blanc d'oeuf.
- 200 gr de sucre en poudre.
- 70 gr d'eau.





On commence par préparer la crème au citron qui va devoir reposer un peu au frais. Elle se prépare comme une crème pâtissière, c'est très facile.

- Dans un cul de poule, fouetter les oeufs avec le sucre et la maïzena.
- Dans une casserole, placer le jus de citron et le beurre en dés, puis porter à ébullition.
- Quand le liquide bout, le verser progressivement sur les oeufs tout en fouettant.
- Replacer le mélange à feu doux, tout en remuant sans cesse. La crème va épaissir rapidement, dès qu'elle a une consistance de crème pâtissière, la retirer du feu et la débarrasser dans un récipient froid pour stopper la cuisson.
- Filmer au contact, et placer au frais.


On prépare ensuite la pâte à choux :

- Dans une casserole, placer l'eau, le lait, le sel et le beurre.
- Porter à ébullition : c'est très important, si le mélange ne bout pas, la pâte à choux est ratée d'avance (parole d'expérience ^^)
- Quand le mélange bout, retirer du feu et verser la farine en une fois. Bien mélanger jusqu'à ce que ce que ce soit homogène : on appelle la pâte obtenue une panade.
- Il faut ensuite dessécher cette panade : replacer sur feu moyen, et remuer énergiquement afin de faire évaporer le maximum de vapeur, en général cela prend quelques minutes. La panade ne doit plus coller aux parois de la casserole.
- Hors du feu, on va ensuite incorporer les oeufs progressivement. Pour cela, on pèse 250 gr d'oeuf entier dans un récipient, puis on les bat à la fourchette. Il faut ensuite verser petit à petit l'oeuf, tout en remuant, jusqu'à ce que la consistance de la pâte à choux soit bonne. Il vous faudra au moins 200 gr d'oeuf dans tous les cas, j'ai rarement utilisé la totalité mais cela dépend des fois.

[ Si vous souhaitez plus de détails sur la préparation de la pâte à choux, je vous propose de relire mon article détaillé sur les éclairs, ici.]

- Quand la pâte à choux est prête, former des tas à la cuillère sur une plaque de cuisson, ou dresser les choux à la poche à douille.
- Dorer chaque chou au pinceau, avec l'excédent d'oeuf, et les rayer à la fourchette.
- Enfourner pour 20 minutes à 210°C, puis 10/15 minutes à 175°C.
- A la sortie du four, laisser refroidir les choux sur une grille.


On termine avec la meringue italienne :

- Verser l'eau et le sucre dans une casserole et mettre à chauffer.
- Surveiller la température, et quand elle atteint 100°C, commencer à monter les blancs d'oeufs.
- Quand le sirop atteint 115°C, on commence à le verser en filet sur les blancs, qui doivent déjà être mousseux.
- Fouetter jusqu'à complet refroidissement et réserver au frais jusqu'à utilisation.


C'est presque terminé : il ne vous reste plus qu'à garnir les choux à l'aide d'une poche à douille, ensuite on les trempe délicatement dans la meringue italienne, que l'on brûlera au chalumeau.




Ces petits choux sont parfaits pour un dessert pas trop compliqué avec peu d'ingrédients, ou pour un café gourmand le dimanche par exemple :-)

Bon appétit ! :-)

vendredi 17 juillet 2015

Crème glacée au café et pépites de chocolat



Encore une crème glacée, mais il paraît que c'est de saison, n'est-ce pas ? ^^
Avec mon amoureux, ça faisait un moment qu'on en parlait de cette glace au café, car nous adorons ça tous les deux, alors dès que la sorbetière eut repris ses quartiers au congélateur, j'ai foncé.

La recette est très simple, comme d'habitude, à partir du moment où vous avez une sorbetière.
J'ai ajouté des pépites de chocolat pour un petit côté à la fois croquant et plus sucré mais on peut très bien s'en passer.
Pour parfumer, j'utilise du trablit, c'est à dire de l'extrait de café, mais un expresso fort est parfait également.





Pour 1 litre de glace, il vous faut...

- 4 jaunes d’œufs.
- 75 gr de sucre en poudre.
- 1 cuillère à café de maïzena ou fécule de pomme de terre.
- 30 cl de lait.
- 30 cl de crème fleurette.
- 2 cuillères à café de trablit ou un expresso bien fort.
- 50 gr de chocolat noir.


- Dans un cul de poule, fouetter les jaunes d’œufs avec le sucre et la maïzena.
- Porter le lait à ébullition, puis le verser sur les jaunes, et bien fouetter.
- Replacer le mélange sur le feu et cuire la crème anglaise en remuant continuellement. Attention à ne pas dépasser 85 °C et à ne pas faire bouillir, ce qui cuirait les oeufs et donnerait un goût désagréable.
- Quand la crème a épaissi, débarrasser dans un cul de poule pour stopper la cuisson, et ajouter l'extrait de café. Laisser refroidir.
- Pendant ce temps, concasser le chocolat en pépites.
- Quand la crème anglaise au café est refroidie, ajouter la crème fleurette et mélanger.
- Verser dans la sorbetière et turbiner.
- Quand la crème est onctueuse, ajouter les pépites de chocolat et verser la crème glacée dans une boîte adaptée au congélateur.

Vous n'avez plus qu'à déguster :-)




[J'ai prévu de la refaire et de vous faire des photos à la lumière du jour parce que là ça ne va pas du tout mais je n'ai pas eu le choix ^^]

Bon appétit ! 

jeudi 16 juillet 2015

Crème glacée au thé du Hammam et pistaches torréfiées {en partenariat avec Palais des Thés}



Dans la foulée de mes tests culinaires autour du thé, j'ai eu envie, par ces jours de fortes chaleurs, de me lancer dans une nouvelle crème glacée. Je fais partie des gens qui continuent à boire du thé chaud même pendant la canicule (même si j'aime bien aussi le froid), mais je trouve que le thé hydrate vraiment bien, et j'avais envie de retrouver cette subtilité et cette légèreté du goût dans une glace.
J'ai choisi le thé du hammam, qui est un thé vert légèrement acidulé, parfait pour ce genre de recettes. Fruits rouges, rose, datte verte et fleur d'oranger se mêlent dans l'infusion, et je dois avouer que c'est l'un de mes préférés dans toute la gamme du Palais des Thés.




La glace est très facile à réaliser, elle nécessite cependant l'usage d'une sorbetière. Si vous n'êtes pas équipés, je vous conseille de vous renseigner car on en trouve désormais dans la plupart des magasins, spécialisés ou grande distribution, et l'investissement est minime par rapport à la rentabilité de pouvoir faire soi-même ses glaces et sorbets.


Pour 1 litre de glace environ, il vous faut...

- 4 jaunes d’œufs.
- 75 gr de sucre en poudre.
- 1 cuillère à café de maïzena (moi j'utilise de la fécule de pomme de terre).
- 30 cl de lait, entier de préférence.
- 30 cl de crème fleurette.
- 10 gr de thé du hammam.
- 30 gr de pistaches crues.


- Dans une casserole, porter le lait à ébullition. Faire infuser le thé du hammam hors du feu, pendant 3 minutes.

- Pendant ce temps, fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre, puis ajouter la maïzena et fouetter à nouveau.

- Quand le thé est infusé, filtrer le thé, et verser le lait encore tiède sur les oeufs. Fouetter à nouveau, et replacer la casserole sur le feu.

- A feu doux, cuire la crème anglaise parfumée au thé, tout en remuant en permanence à l'aide d'une spatule : ne pas porter à ébullition, ne pas dépasser 85 °C, ce qui ferait coaguler les oeufs et la crème serait ratée.

- Dès que la crème est cuite, la débarrasser dans un cul de poule pour stopper complètement la cuisson, puis laisser refroidir.

- Pendant ce temps, passer les pistaches crues quelques minutes au four ou à la poêle pour les torréfier. Quand elles sont refroidies, les concasser grossièrement au couteau et réserver.

- Quand la crème anglaise a refroidi, incorporer la crème fleurette non montée, et bien mélanger.

- Verser le mélange dans la sorbetière et turbiner le temps nécessaire selon votre machine (avec la mienne, cela prend environ 20 minutes).

- Quand la crème est crémeuse, incorporer les pistaches torréfiées concassées, puis débarrasser la glace dans une boîte convenant pour le congélateur.

On peut aussi directement verser la crème glacée dans des verrines individuelles du moment qu'elles sont adaptées au congélateur.

Sortir la glace du congélateur 5 à 10 minutes avant de déguster, et former des boules à l'aide d'une cuillère à glace préalablement passée dans l'eau bien chaude.




Nous nous sommes vraiment régalés avec cette glace au goût très léger et très parfumé à la fois, les pistaches ajoutent une petite touche de gourmandise, on peut d'ailleurs les remplacer par des noisettes ou pourquoi pas des amandes. Si vous voulez, vous pouvez aussi ajouter des fruits frais en accord avec l'infusion, comme je l'ai fait avec les framboises par exemple =)


Merci à Palais des Thés Clermont-Ferrand pour la découverte et pour leur confiance ! 

Bon appétit ! :-)

mercredi 15 juillet 2015

Les blogueuses auvergnates à la découvertes des vignobles Saint-Verny



Avec mes copines blogueuses, nous avons beaucoup de chance car de temps en temps nous sommes invitées à découvrir des produits, des lieux, et c'est à chaque fois un grand plaisir pour moi de venir vous en parler ensuite (avec 3 semaines de retard certes, mais le temps passe à une de ces vitesses...)
Fin juin, nous avons donc été conviées à une matinée de découverte des vignobles Saint-Verny, à Veyre-Monton (63), suivie d'une dégustation très enrichissante, puisque commentée par le directeur des lieux, Jean-Paul Berthoumieu.

Réputé pour son caractère volcanique, le terroir auvergnat a également la particularité de bénéficier à la fois d'un climat continental et d'une hygrométrie méditerranéenne, des conditions idéales pour la vigne. Pour la petite histoire, le directeur des caves nous explique que les vignobles sont également situés sur le 45ème parallèle, qu'on désigne communément comme étant celui du vin, c'est d'ailleurs le cas aussi pour les vins de Californie, mondialement reconnus.

Mais revenons en Auvergne :-)
Les vignobles Saint-Verny, c'est environ 1 million de bouteilles par an, 20% en vin blanc (Chardonnay), 25% en vin rosé, et 55% en vin rouge (Gamay et Pinot pour ces 2 derniers).
Seulement 20 % de cette production est destiné à l'étranger, le reste est vendu sur le territoire français, environ 1/3 aux grandes surfaces, 1/3 aux particuliers, et 1/3 aux cavistes.
Pour la majorité des consommateurs, le vin auvergnat n'a pas excellente réputation. On dit souvent de lui qu'il est mauvais, âpre et de qualité moyenne. Et bien sachez que ce n'est plus le cas. En effet, le vignoble a longtemps été considéré comme tel, tout simplement parce qu'il était trop jeune.
Au 19ème siècle, alors que la totalité des vignobles français ont été anéantis par le phylloxera, le vignoble auvergnat a été le seul épargné, et est ainsi devenu le premier fournisseur du pays, au point d'atteindre 46.000 hectares de vignes. Essoufflé, il fut tout de même touché par le phylloxera au début du 20ème siècle, et l'industrialisation massive de la région , ainsi que la 1ère guerre mondiale lui portèrent le coup de grâce. Il ne reprit vie qu'après les années 90, ce qui explique que les récoltes de cette époque aient été décevantes, puisque la vigne n'avait pas encore le développement nécessaire pour produire du vin de qualité.
D'après Jean-Paul Berthoumieu, il faut plusieurs années à la vigne pour commencer à produire du raisin, et encore quelques années supplémentaires avant qu'il ne permette une vinification satisfaisante. Aujourd'hui, le vignoble auvergnat est à son apogée, et la dégustation qui a suivi a pu nous le confirmer pleinement : le vin de chez nous est délicieux :-)




Côté technique, les procédés n'ont pas beaucoup changé, mais ont évolué avec le matériel employé. Dans le chai, les cuves sont en inox, et leur température est surveillée en permanence. Après les vendanges, le raisin est déversé dans un pressoir, dans lequel il va déjà macérer plusieurs heures. C'est d'ailleurs de cette manière que l'on fabrique "le rosé de pressoir", c'est la peau du raisin qui donne au jus sa couleur rosée, pendant la macération. 
Pour les vins rouges, la macération en cuve peut aller jusqu'à 32 jours. Pour des vins plus légers, on préférera des macérations courtes, de 10 à 15 jours.
Contrairement au vin de presse, obtenu en pressant le raisin macéré, le vin de coule est obtenu en recueillant simplement le liquide produit par la macération : ce vin là possède un tanin plus fin, et un goût plus léger.




Il faut également savoir que dans 95% des cas, on ajoute de la levure au raisin, afin d'activer la fermentation. En outre, la grande majorité des vins contiennent également du soufre. Cette étape contribue à la conservation du vin en bouteille : seulement 1% des vins sur le marché ne contiennent pas de soufre, mais il faut les consommer rapidement car ils ne pourront pas être entreposés en caves pendant des années, par exemple.

Après la visite du chai, nous avons pu découvrir les caves dans lesquelles sont conservés les fûts, majoritairement en chêne de l'Allier, et en bois des Vosges. Chaque fût peut contenir jusqu'à 225 litres de liquide, et vaut environ 600 euros. Les vins sont ensuite embouteillés sur place, avant d'être distribués dans les commerces ou directement aux particuliers par le biais de la boutique.




Après cette instructive visite, nous avons bien sûr pu goûter à quelques références de la cave. Petite précision : les vins se dégustent du plus acide au moins acide. Nous avons commencé par plusieurs vins rosés, personnellement ce ne sont pas ceux que je préfère, cependant j'en ai trouvé un ou deux bien à mon goût. Puis sont venus les vins blancs, parmi lesquels le Saint-Roch, un vin aux arômes fruités presque exotiques, un vrai régal pour les amateurs.
Mais ma préférence s'est nettement portée sur la gamme de vins rouges présentées, et notamment le Basalte, un Gamay très puissant et surprenant, qui a vraiment fait des adeptes parmi l'assemblée.
Pour accompagner la dégustation, un buffet aux saveurs régionales nous a été proposé, de quoi révéler encore davantage les finesses de chaque cépage.

Si vous souhaitez à votre tour découvrir ou redécouvrir les vignobles auvergnats, la cave Saint-Verny vous accueille du mardi au samedi (et les lundis en juillet/août), de 9h à 12h et de 14h à 18h30. Vous trouverez tous les renseignements nécessaires sur le site internet des caves Saint-Verny.

[Un grand merci à Jean-Paul Berthoumieu pour cette matinée de partage, au cours de laquelle il a su nous transmettre sa passion du vin et de la vigne. Merci également à l'Agence Qui plus Est, et spécialement Anne-Cécile.]



jeudi 2 juillet 2015

Muffins au chorizo, chèvre, et son de blé {en partenariat avec Farin'Up}



Hier, je vous proposais un gaspacho au chou rouge pour vous rafraîchir par ces fortes chaleurs. Pour l'accompagner, j'ai préparé des petits muffins au chorizo et au fromage de chèvre, en remplaçant une partie de la farine par du son de blé, de mon partenaire Farin'Up, tellement généreux qu'il me reste encore pas mal de leurs produits ! :-)
L'ajout du son de blé permet d'alléger un peu la texture, de plus les muffins sont beaucoup plus digestes, selon moi.


Pour 12 muffins, il vous faut...

- 100 gr de farine.
- 60 gr de son de blé Farin'Up.
- 3 oeufs.
- 1 sachet de levure.
- 1/2 chorizo fort (ou doux si vous préférez).
- 150 ml de lait.
- 50 gr de fromage de chèvre.
- 30 gr de parmesan râpé.
- Poivre.
- Herbes de Provence.


- Préchauffer le four à 180°C.
- Dans un cul de poule, mélanger les poudres : farine, son de blé, levure, parmesan râpé.
- Dans un autre cul de poule, mélanger les ingrédients liquides : oeufs, lait.
- Ôter la peau du chorizo, et le détailler en petits dés.
- Couper le fromage de chèvre en dés également.
- Verser le mélange de poudres sur le mélange liquide, et amalgamer le tout à la spatule, afin que tout le liquide enrobe les éléments secs.
- Ajouter le chorizo et le chèvre, puis assaisonner avec le poivre et les herbes de Provence. Pas besoin de sel, le chorizo et le fromage en contiennent suffisamment.
- Répartir la pâte dans des moules à muffins, et enfourner pour 25 minutes à 180°C.

Laisser tiédir avant de démouler, et déguster avec une salade, ou un gaspacho comme le mien.


Bon appétit ! :-)



mercredi 1 juillet 2015

Gaspacho au chou rouge, poivron, framboises et menthe



Déjà le mois de juillet, les vacances pour certains d'entre vous sans doute, encore un petit effort pour d'autres, et bien du courage pour ceux qui vont bosser tout l'été ! =)
En tout cas, quel que soit l'endroit où on se trouve, la chaleur semble bien décidée à s'installer, et à nous en faire voir de toutes les couleurs !
Pour se rafraîchir, on a renoncé à allumer le four, et on mange de préférence des aliments froids, et crus. Passées les habituelles salades, il est vrai qu'on peut facilement tourner en rond. Alors pourquoi ne pas déguster les légumes crus et mixés ? Bien frais, avec des herbes et des épices, c'est un repas rafraîchissant et surtout plein de vitamines =)
Ici, je suis partie sur le chou rouge comme personnage principal de ce gaspacho. J'ai ajouté du poivron rouge, et pour le petit coup de pep's, une petite poignée de framboises. La tomate est là pour le jus qu'elle apporte au mélange. Pour la menthe, et bien je suis juste passée à côté d'elle dans le jardin et je me suis dit qu'elle irait drôlement bien avec tous ces ingrédients estivaux !




Pour 4 personnes, il vous faut...

- 1/4 de chou rouge.
- 1 poivron rouge.
- 30 gr de framboises (1 poignée).
- 1 tomate.
- Une dizaine de feuilles de menthe.
- Sel/poivre.
- Le jus d'un citron vert.
- 2 cuillères à soupe de crème liquide (facultatif).


- Pour commencer, émincer finement le chou rouge, puis détailler le poivron en fines lamelles, et la tomate en dés. Plus les légumes seront taillés petits, plus le mixage sera facile.
- Placer le chou rouge dans le blender, avec le jus de citron, et mixer le plus finement possible.
- Ajouter le poivron, la tomate, et les framboises, puis mixer encore.
- Ajouter de l'eau petit à petit jusqu'à l'obtention de la texture idéale : ni compacte, ni trop liquide.
- Terminer avec les feuilles de menthe, assaisonner et mixer une dernière fois.
- Si vous le souhaitez, ajouter un filet de crème liquide pour adoucir le gaspacho.
- Servir bien frais, avec quelques feuilles de menthe ou quelques framboises en déco ! 




Si vous souhaitez une texture vraiment très lisse, vous pouvez passer le gaspacho au chinois (passoire fine) afin de retirer tous les résidus de légumes. Ceci étant, j'ai préféré le consommer tel quel, ça donne une petite mâche, et en plus ça évite le gaspillage ! A vous de voir :-)

Bon appétit ! :-)